,Qui sont les dirigeantes à la tête de PME-ETI françaises ?

La nouvelle étude de BPI France porte sur le sujet de l’entrepreneuriat féminin. En effet, les dirigeantes des PME sont les grandes oubliées de l’entrepreneuriat féminin. BPI France le Lab et FCE France ont dévoilé le 1er décembre dernier les résultats d’une enquête menée auprès de 1160 chef(fe)s d’entreprise. Cette enquête a pu être réalisée en partie grâce à la contribution de l’IRCE, de par l’étude publiée par notre association en début d’année 2022 sur la reprise d’entreprise au féminin, et de par les enquêtes de suivi des membres de notre réseau que nous effectuons chaque année dans le cadre du Baromètre de l’IRCE.

Quelles tendances se dégagent ?

Les dirigeantes sont à la tête d’entreprises de plus petite taille, mais positionnées dans tous les secteurs d’activités. Il existe trois principales voies d’accès à la fonction de dirigeante : fondatrice, repreneure familiale ou repreneure externe.

Finalement, elles rencontrent les mêmes difficultés d’accès au financement que leurs homologues masculins.

Autre point notable : les repreneures ont le goût du risque et elles l’assument ! Elles privilégient les critères de pérennité de l’entreprise, de sauvegarde des emplois et prennent en compte les enjeux environnementaux … mais restent confrontées à de nombreuses discriminations.

L’étude regorge d’interviews, de témoignages, d’analyses et de chiffres pour lutter contre les stéréotypes persistants, redessiner l’image de la cheffe d’entreprise et favoriser son rayonnement.

Ce qu’il faut en retenir :

  • seules 12% des dirigeants de PME de plus de 10 salariés et d’ETI sont des femmes
  • les dirigeantes sont à la tête d’entreprises de plus petites tailles mais de tous secteurs d’activité
  • aujourd’hui reprendre l’entreprise familiale est une voie privilégiée pour devenir dirigeante de PME ou ETI
  • chez les dirigeant(e)s de PME et ETI, l’accès au financement n’est pas une question de genre
  • les dirigeantes défient les stéréotypes de genre

 

Pour lire l’étude en entier, cliquez ici.